Taux de population décèdée du COVID

Taux pour 100 000 habitants

 

PAYS

Nb ha

Nb de morts

Pour 100000 ha

Confinement

Rang

 

 

 

Nb

Taux

total

1

Belgique

11 422 068

17 603

154

0,1541%

OUI

4

Italie

60 431 283

61 739

102

0,1022%

OUI

6

Espagne

46 723 749

47 019

101

0,1006%

OUI

8

Royaume Unis

66 488 991

63 174

95

0,0950%

OUI

10

Slovénie

2 067 372

1 949

94

0,0943%

OUI

13

USA

327 167 434

289 970

89

0,0886%

OUI*

14

Mexique

126 190 788

111 655

88

0,0885%

OUI

15

Rep. Tchèque

10 625 695

9 226

87

0,0868%

OUI

16

Brésil

209 469 333

178 995

85

0,0855%

NON

17

France

66 987 244

56 648

85

0,0846%

OUI

18

Chili

18 729 160

15 774

84

0,0842%

NON

24

Bulgarie

7 024 216

5 283

75

0,0752%

NON

25

Suéde

10 183 175

7 354

72

0,0722%

NON

27

Suisse

8 516 543

5 791

68

0,0680%

NON

28

Roumanie

19 473 936

12 948

66

0,0665%

OUI

29

Hongrie

9 768 785

6 451

66

0,0660%

NON

34

Pays Bas

17 231 017

9 984

58

0,0579%

NON

35

Pologne

37 978 548

21 630

57

0,0570%

NON

36

Portugal

10 281 762

5 278

51

0,0513%

OUI

39

Autriche

8 847 037

4 163

47

0,0471%

OUI

41

Irlande

4 853 506

2 102

43

0,0433%

OUI

56

Russie

144 478 050

44 769

31

0,0310%

NON

58

Grèce

10 727 668

3 289

31

0,0307%

OUI

63

Allemagne

82 927 922

20 629

25

0,0249%

NON

78

Danemark

5 787 446

918

16

0,0159%

NON

92

Finlande

5 518 050

442

8

0,0080%

NON

95

Norvège

5 314 336

382

7

0,0072%

OUI

140

Corée du sud

51 635 256

564

1

0,0011%

NON

Situation au 14/12/2020

La Belgique est le numéro 1 en terme de mauvais résultats sur la planete…

La France est classée 17 sur 181 pays

Le nombre de mort pour 100 000 habitants est de 85 en France. Résultats identiques a celui du Brésil qui n’a pas confiné et plus grave que celui de la Suède (72), qui n’a pas confiné non plus

Norvège : “le confinement n’était pas nécessaire contre le coronavirus”

Selon Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique, le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19.

La Norvège est en train de dresser un tableau de ce qui s’est passé avant le confinement et sa dernière découverte est assez significative. Elle utilise les données observées – chiffres des hôpitaux, nombre d’infections, etc. – pour dresser un tableau de ce qui s’est passé en mars. À l’époque, personne ne savait vraiment comment les choses allaient évoluer. On craignait que le virus ne se répande et que chaque personne en infecte à son tour deux ou trois autres – on affirmait aussi que seul le confinement pouvait ramener ce taux de croissance exponentiel (appelé nombre R) à un niveau sûr de 1. C’est l’hypothèse avancée dans divers graphiques par l’Imperial College de Londres pour la Grande-Bretagne, la Norvège et plusieurs pays européens (NDT : voir aussi : « Coronavirus : accélérateur historique »).

Mais l’autorité sanitaire norvégienne a publié un rapport dont la conclusion est frappante : le virus ne s’est jamais propagé aussi vite qu’on le craignait et était déjà en voie de disparition lorsque le verrouillage a été ordonné. « Il semble que le taux de reproduction effectif soit déjà tombé à environ 1,1 lorsque les mesures les plus complètes ont été mises en œuvre le 12 mars, et qu’il n’aurait pas suffi de grand-chose pour le faire baisser en dessous de 1 … Nous avons vu rétrospectivement que l’infection était en train de diminuer »[1].

Voici le graphique, avec le chiffre R sur l’échelle de droite :

Norvege r

Cela soulève une question gênante : le confinement était-il nécessaire ? Qu’a-t-il permis de réaliser qui n’aurait pas pu l’être par une mise à distance sociale volontaire ? Camilla Stoltenberg, directrice de l’Institut norvégien de santé publique, a donné une interview où elle est franche sur les implications de cette découverte : « Notre évaluation actuelle – et je trouve qu’il y a un large consensus en ce qui concerne la réouverture – était qu’on pouvait probablement obtenir le même effet – et éviter une partie des répercussions malheureuses – en ne fermant pas. Mais, au lieu de cela, rester ouvert avec des précautions pour arrêter la propagation »[2]. Il est important de l’admettre, dit-elle, car si les niveaux d’infection augmentent à nouveau – ou si une deuxième vague frappe en hiver – il faut être brutalement honnête sur la non-efficacité du confinement.

L’agence statistique norvégienne a également été la première au monde à calculer les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, a-t-elle constaté, freine les chances de vie et réduit de façon permanente le potentiel futur de revenus. Un pays ne devrait donc appliquer cette mesure draconienne que s’il est certain que les bases académiques de la fermeture sont solides. Et selon Stoltenberg, « la base académique n’était pas assez bonne » pour le confinement cette fois-ci.

Les Britanniques méritent la même franchise. Il existe une multitude de données britanniques à partir desquelles il est possible de tirer des conclusions : 999 appels, des infections, des données hospitalières, des chiffres hebdomadaires sur les infections respiratoires et quelque 37 000 décès dus à des infections à Covid. Et à partir de là, il n’est pas difficile pour le gouvernement britannique de faire ce que les autorités norvégiennes et suédoises ont fait : produire une estimation du nombre de R remontant à février ou mars. Et utiliser les données observées – plutôt que des hypothèses et des modèles – pour mesurer l’effet du confinement. Les résultats d’une telle étude pourraient rendre la lecture de ce rapport inconfortable pour un gouvernement qui demande encore à la police de faire respecter le confinement. Mais ces choses finissent toujours par devenir publiques à un moment donné.

Il pourrait y avoir une histoire forte à raconter. Les données britanniques, une fois rassemblées, pourraient bien montrer que des centaines de milliers de personnes seraient mortes sans le confinement – et que, bien que brutal, il s’agissait d’une mesure vitale. Mais si les données indiquent quelque chose de différent, comme c’est le cas en Norvège, alors cette discussion vaut la peine d’être menée. C’est sur ce point que se termine notre prochain article :

« Il est temps de restaurer la liberté et de passer à un système volontaire : demander une prudence continue mais demander aux gens de faire preuve de bon sens. Le pays est prêt à recevoir la confiance des gens. La question est de savoir si le Premier ministre se sent prêt à nous faire confiance. »

Fraser Nelson

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