Les liens entre laboratoires P4

Labo p4 jean marieuxLe laboratoire P4 Jean Mérieux à Lyon, qui est une unité de haute sécurité exclusivement dédiée à la recherche sur les pathogènes de classe 4, est sous la responsabilité de l’Inserm depuis 2005.
Yves Lévy, (le mari de Buzyn), natif de Casablanca, est arrivé en FranceYves levy et buzyn en 1973, naturalisé un an et demi plus tard, a été nommé en conseil des ministres, mercredi 11 juin 2014, président-directeur général de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Cette nomination s'est d'ailleurs faite selon une procédure inédite. Le malaise est palpable dans la communauté scientifique, à tel point que la revue médicale The Lancet dénonce, dans un éditorial paru cette semaine, les conditions dans lesquelles se déroule le processus de désignation du nouveau patron de l'Inserm.

Petit rappel :
Après l’épidémie de SRAS en 2003, dissimulée pendant plusieurs semaines par la Chine, celle-ci avait pris conscience qu’elle manquait d’infrastructures d’études des virus qui lui aurait permis de mieux lutter contre l’épidémie. Elle appela au secours les trois seuls pays bien équipés dans ce domaine : Etats-Unis, Russie et France. Les deux premiers ne répondirent pas, conscients que la Chine obsédée par son ambition de redevenir une puissance dominante dans le Monde passerait vite d’une destination humanitaire des recherches à un programme militaire.

Labo p4 militairesD’autant plus qu’ils savaient par leurs services de renseignement que la Chine avait déjà quatre laboratoires de type P3 et P4, tous quatre sous contrôle de l’armée chinoise, bien que trois d’entre eux soient officiellement civils. Il leur manquait seulement des bons spécialistes.

En revanche, la chine avait 2 grands amis,... en France

Jean Pierre Raffarin le sinophile et Jacques Chirac l'amateur d'antiquités orientales.

Un accord fut donc conclu dès 2004 pour la livraison rapide d’un laboratoire P4, accompagné d’un programme de formation pour les chercheurs chinois.

Mais Nicolas Sarkozy devint président et, méfiant, suspendit le projet.

Puis Hollande-le-naïf arriva, se laissa convaincre par Raffarin des bonnes intentions de la Chine, balaya les objections contrariantes du Renseignement français qui soupçonnait l’existence des laboratoires chinois et le labo P4 fut vendu clés en main à Wuhan en même temps que commençait en France la formation de microbiologistes chinois.

Le laboratoire fut inauguré le 22 février 2017 par Bernard Cazeneuve, Marisol Touraine et Yves Levy qui firent  spécialement le voyage à Wuhan.

Labo p4 inaugurationNéanmoins, la France avait exigé des mesures de sécurité draconiennes et la promesse qu’aucune recherche à destination militaire ne serait effectuée. Les Chinois signèrent en souriant tout ce qu’on leur demandait et jurèrent, « Croix de bois, croix de fer, si j’mens j’vais en enfer » (et peut-être même sur la tête de Mao), qu’ils tiendraient parole.

Mais en Chine, qui commande et contrôle tout ? Le Parti Communiste Chinois ! Et celui-ci obéit strictement aux ordres du président du parti , lequel ne cache pas aux Chinois que l’ambition de la Chine (pas la sienne bien sûr, et il n’en parle pas hors de Chine) doit être de conquérir le Monde pour y répandre la glorieuse civilisation des Han afin d’éduquer les races inférieures que nous sommes. Notez que l’usage du mot « race » n’est pas interdit  en Chine, comme il l’est en France.

Bref, bien malin celui qui saurait dire à quoi sert finalement le labo P4 de Wuhan, qui a d’ailleurs déjà mis en construction en 2019 une extension.

Parmi les choses découvertes par le renseignement français, c’est qu’au P4 de Wuhan sont invités des chercheurs, notamment pakistanais. Ils viennent y fignoler une arme bactériologique. Et il semble qu’ils ne soient pas les seuls. L’Académie des sciences chinoises jure à l’OMS que les Chinois, eux, travaillent uniquement sur des techniques et vaccins qui permettraient de combattre les épidémies mondiales, ce qui est très généreux. Mais, connaissant les extraordinaires capacités de mensonge des autorités chinoises – et du PCC en particulier -, et comme il est du devoir de l’armée chinoise de tout envisager, y compris une guerre bactériologique, il est permis de douter.
D’ailleurs, précisément, l’OMS a des doutes.

Laboratoire de conception Francaise

Lors de son discours, le Premier Ministre (B. Cazeneuve) est revenu sur l’importance que revêt ce laboratoire, de conception française, dans le cadre de la coopération et de la lutte contre les maladies infectieuses émergentes. Il a également annoncé que l’Etat français mettrait à disposition un budget d’un million d’euros par an sur 5 ans pour soutenir la coopération scientifique dans ce domaine autour du P4 de Wuhan.
Ce laboratoire devrait être intégré à terme au système d’alerte et de réponses aux épidémies de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Labo p4 inauguration 3L’après-midi, et en marge de la suite de la visite de la délégation officielle, s’est tenue une réunion consacrée à la coopération scientifique autour de la construction du P4 de Wuhan et à laquelle participaient M. Yves LEVY, M. Hervé RAOUL ainsi que Pierre LEMONDE (Conseiller pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France en Chine), M. Philippe MAURIN (Attaché pour la Science et la Technologie au Consulat général de France à Wuhan) et les représentants de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV-CAS), de l’académie des sciences de Chine (CAS), du Centre de chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et de l’organisme chinois d’accréditation (CNAS).

L'accident n'est qu'une possibilité parmi d'autres

Les sources d’information sont limitées : l’excellent journaliste et connaisseur de la Chine, Àntoine Izambard de Challenges a visité P4 et a raconté son expérience à Marianne. Il a constaté que les Chinois expérimentent sur des animaux, travaillent sur Ebola et CCHF (fièvre hémorragique du Congo-Crimée), mais dit n’avoir rien vu sur SRAS ou coronavirus. Sa visite a certainement été bien encadrée, a-t-il pu tout voir ?

Ce n’est pour le moment qu’une possibilité qui vient après les serpents, les civettes, les chauves-souris, un virus préhistorique évadé d’un glacier en fonte au Tibet… Et, depuis avant-hier les « gros moustiques » aperçus et filmés dans plusieurs villes de Chine. Les spécialistes cherchent à déterminer l’espèce et pourquoi ils se seraient réveillés de leur hibernation en décembre quand d’habitude ils le font en avril.
À moins qu’ils ne trouvent la seule explication que tout les naïfs accepteront et colporteront immédiatement : c’est le réchauffement climatique.Labo p4 moustique

Le seul problème, c’est que cette invasion subite de moustiques a été constatée pour la première fois le 28 janvier 2020 et l’épidémie a commencé la première semaine de décembre 2019, on peut donc les écarter aussi de la liste des suspects.

La militarisation du laboratoire P4 de Wuhan soulève de vraies questions sur l'origine du virus mortel Covid-19.

Pourtant, le ministère de la Défense du gouvernement Hollande, a pris énormément de précautions avec cet accord en imposant des conditions draconiennes à la Chine : en insistant sur une coopération, sur une formation des chercheurs chinois par des chercheurs français. Le contrôle était là, c’est certain.

Le problème se posant avec la Chine est que tout est piloté par le parti unique. Ce qui inquiétait nos services de renseignement était antérieur à la structure financée par la France : ils ont fini par découvrir que la Chine avait caché aux Français l'existence de laboratoires P4 et P3 déjà existants ou en construction (laboratoires traitants des agents pathogènes moins dangereux que ceux des P4). Les laboratoires (trois civils et un militaire) étaient tous contrôlés par l’armée chinoise.

Cela était en totale contradiction avec la parole de Pékin, qui affirmait ne vouloir qu’un seul laboratoire et n’en posséder aucun autre. Malgré un cadrage important de l’administration française autour de ce projet, il est quand même clair qu’au final la créature nous a un peu échappé.

Malgré les précautions prises par les autorités françaises et les engagements déroulés par Pékin depuis, des soupçons d’éventuelles dérives pour fabriquer des armes bactériologiques persistent toujours…

C’est effectivement une inquiétude qu’ont encore les services de renseignement français. Comme dans beaucoup d’autres secteurs en Chine, un flou réside sur les intentions des autorités. Nous ne savons pas véritablement ce qu’ils ont fait de ce laboratoire une fois livré en 2017.

 

A vous de croire à la propagande officielle, relayée par nos médias bien informés

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